Mutilation sexuelle féminine
La mutilation sexuelle féminine est interdite par la loi en Europe.
Aux Pays-Bas, toute forme de mutilation sexuelle féminine est interdite par la loi. Une personne qui effectue une mutilation sexuelle féminine, contribue à la rendre possible ou la promeut (en étant complice) est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 12 ans. La mutilation sexuelle féminine est interdite par la loi même si la jeune fille donne son consentement. Les parents qui emmènent leur fille dans un autre pays en vue de lui infliger une mutilation sexuelle féminine peuvent être punis aux Pays-Bas.
Femme allant chez le médecin
Cette peine peut être plus sévère si la fille est âgée de moins de 18 ans. Cela est considéré comme une maltraitance de l’enfant.
Selon la gravité de la mutilation sexuelle féminine, vous pouvez encore déposer une plainte jusqu’à 20 ans après avoir atteint l’âge de 18 ans. Vous pouvez déposer une plainte même si vous étiez enfant lorsque vous avez été victime de mutilation sexuelle féminine. L’âge que vous aviez lorsque vous avez été victime, à savoir le nombre d’années écoulées avant votre 18e anniversaire, n’y change rien.
Presque tous les pays africains disposent déjà d’une loi nationale interdisant la mutilation sexuelle féminine. Toutefois, celle-ci n’est pas toujours appliquée.
Aux Pays-Bas, vous pouvez demander l’asile pour mutilation sexuelle féminine si :
- vous êtes mineure et il existe une menace tangible de mutilation sexuelle féminine ;
- vous l’avez déjà subie et craignez d’autres mutilations.
Si vous vivez aux Pays-Bas, sans statut de résident légal, vous pouvez également demander l’asile pour ces motifs même si vous avez déjà demandé l’asile pour une autre raison.
Si vous avez subi une mutilation sexuelle féminine ou craignez d’en être victime, vous pouvez demander de l’aide à Pharos, un organisme spécialisé.